Buscar en este blog

jueves, 11 de enero de 2018

#MeToo toa

 
 Bien, Catherines francesas tenéis razón. Por lo tanto TODAS las mujeres altas o bajas, rubias o morenas, de cualquier edad, olor, pulcritud, clase social, raza y belleza vamos a empezar, cuándo nos apetezca y de pesadas, a intentar robar un beso aunque ello conlleve meterle la lengua hasta la campanilla, hablar de cosas "íntimas" en una cena de trabajo, escupir requiebros obscenos, enviar mensajes con connotaciones sexuales, frotarnos por la calle o tocar las rodillas o los huevos al hombre que nos ponga, aunque para ellos la atracción no sea mutua. Hablar con vuestros maridos, padres, hijos y hombres en general porque las mujeres, con todo nuestro derecho vamos  
¡¡¡al ataquerrrrrrrr !!! 
Y por favor no os confundáis, no es acoso es seducción. 
Y nada de traumas, que de víctimas andamos petás y yo #MeToo toa




Les mouvements de dénonciation du harcèlement sexuel qui ont inondé les réseaux sociaux ces derniers mois dans le sillage de l'affaire Harvey Weinstein, principalement à l'enseigne des hashtags #MeToo et #balancetonporc suscitent des vifs débats publics, principalement dans le monde occidental (Europe, USA). Les féministes combattant le patriarcat représentent-elles vraiment un "nouveau puritanisme" ? Dans l'échelle des comportements masculins vis-à-vis des femmes (et des enfants), qu'est-ce qui est acceptable ? Où poser les limites, de la drague au viol ? Le combat contre le patriarcat implique-t-il une "haine des hommes" ? Le caractère subversif du féminisme risque-t-il d'être noyé dans une nouvelle doxa du politiquement correct entraînant interdits et censure ? Deux textes posent ces questions. Le premier émane d'un groupe de cent femmes, dont de nombreuses célébrités, publié par le quotidien Le Monde le 9 janvier. Le second est la réponse d'une trentaine de féministes au premier. Les voici.

 


(Tribune publiée dans Le Monde, le 9 janvier 2018)

Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n’est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste.

À la suite de l’affaire Weinstein, a eu lieu une légitime prise de conscience des violences sexuelles exercées sur les femmes, notamment dans le cadre professionnel où certains hommes abusent de leur pouvoir. Elle était nécessaire. Mais cette libération de la parole se retourne aujourd'hui en son contraire : on nous intime de parler comme il faut, de taire ce qui fâche et celles qui refusent de se plier à de telles injonctions sont regardées comme des traîtresses, des complices ! Or c'est là le propre du puritanisme que d’emprunter, au nom d’un prétendu bien général, les arguments de la protection des femmes et de leur émancipation pour mieux les enchaîner à un statut d'éternelles victimes, de pauvres petites choses sous l'emprise de phallocrates démons, comme au bon vieux temps de la sorcellerie. De fait, #metoo a entraîné dans la presse et sur les réseaux sociaux une campagne de délation et de mise en accusation publique d’individus qui, sans qu’on leur laisse la possibilité ni de répondre ni de se défendre, ont été mis exactement sur le même plan que des agresseurs sexuels. Cette justice expéditive a déjà ses victimes, des hommes sanctionnés dans l’exercice de leur métier, contraints à la démission, etc., alors qu’ils n’ont eu pour seul tort que d’avoir touché un genou, tenté de voler un baiser, parlé de choses « intimes » lors d'un dîner professionnel ou d’avoir envoyé des messages à connotation sexuelle à une femme chez qui l'attirance n'était pas réciproque. Cette fièvre à envoyer les « porcs » à l’abattoir, loin d’aider les femmes à s’autonomiser, sert en réalité les intérêts des ennemis de la liberté sexuelle, des extrémistes religieux, des pires réactionnaires et de ceux qui estiment, au nom d’une conception substantielle du bien et de la morale victorienne qui va avec, que les femmes sont des êtres « à part », des enfants à visage d'adulte, réclamant d’être protégées. En face, les hommes sont sommés de battre leur coulpe et de dénicher, au fin fond de leur conscience rétrospective, un « comportement déplacé » qu’ils auraient pu avoir voici dix, vingt, ou trente ans, et dont ils devraient se repentir. La confession publique, l’incursion de procureurs autoproclamés dans la sphère privée, voilà qui installe comme un climat de société totalitaire.

La vague purificatoire ne semble connaître aucune limite. Là, on censure un nu d’Egon Schiele sur une affiche ; ici, on appelle au retrait d’un tableau de Balthus d’un musée au motif qu’il serait une apologie de la pédophilie ; dans la confusion de l’homme et de l’œuvre, on demande l’interdiction de la rétrospective Roman Polanski à la Cinémathèque et on obtient le report de celle consacrée à Jean-Claude Brisseau. Une universitaire juge le film Blow Up de Michelangelo Antonioni « misogyne » et « inacceptable ». À la lumière de ce révisionnisme, John Ford (La Prisonnière du désert), et même Nicolas Poussin (L’Enlèvement des Sabines) n’en mènent pas large. Déjà, des éditeurs demandent à certaines d’entre nous de rendre nos personnages masculins moins « sexistes », de parler de sexualité et d’amour avec moins de démesure ou encore de faire en sorte que les « traumatismes subis par les personnages féminins » soient rendus plus évidents ! Au bord du ridicule, un projet de loi en Suède veut imposer un consentement explicitement notifié à tout candidat à un rapport sexuel ! Encore un effort et deux adultes qui auront envie de coucher ensemble devront au préalable cocher via une « Appli » de leur téléphone portable un document dans lequel les pratiques qu’ils acceptent et celles qu’ils refusent seront dûment listées.

Ruwen Ogien défendait une liberté d'offenser indispensable à la création artistique. De la même manière, nous défendons une liberté d'importuner, indispensable à la liberté sexuelle. Nous sommes aujourd’hui suffisamment averties pour admettre que la pulsion sexuelle est par nature offensive et sauvage, mais nous sommes aussi suffisamment clairvoyantes pour ne pas confondre drague maladroite et agression sexuelle. Surtout, nous sommes conscientes que la personne humaine n’est pas monolithe : une femme peut, dans la même journée, diriger une équipe professionnelle et jouir d’être l’objet sexuel d’un homme, sans être une « salope » ni une vile complice du patriarcat. Elle peut veiller à ce que son salaire soit égal à celui d’un homme, mais ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit. Elle peut même l’envisager comme l’expression d’une grande misère sexuelle voire comme un non-événement.

En tant que femmes, nous ne nous reconnaissons pas dans ce féminisme qui, au-delà de la dénonciation des abus de pouvoir, prend le visage d’une haine des hommes et de la sexualité. Nous pensons que la liberté de dire non à une proposition sexuelle ne va pas sans la liberté d’importuner. Et nous considérons qu’il faut savoir répondre à cette liberté d'importuner autrement qu’en s’enfermant dans le rôle de la proie. Pour celles d'entre nous qui ont choisi d'avoir des enfants, nous estimons qu’il est plus judicieux d’élever nos filles de sorte qu’elles soient suffisamment informées et conscientes pour pouvoir vivre pleinement leur vie sans se laisser intimider ni culpabiliser. Les accidents qui peuvent toucher le corps d'une femme n’atteignent pas nécessairement sa dignité et ne doivent pas, si durs soient-ils parfois, nécessairement faire d’elle une victime perpétuelle. Car nous ne sommes pas réductibles à notre corps. Notre liberté intérieure est inviolable. Et cette liberté que nous chérissons ne va pas sans risques ni sans responsabilités.





Premières signataires :
Alexandra Alévêque (journaliste)
Kathy Alliou (curatrice)
Françoise Arnaud (historienne de l’art)
Celina Barahona (consultante marketing)
Sophie Bastide-Foltz (traductrice littéraire)
Marie-Laure Béraud (auteur-interprète, musicienne)
Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire)
Léa Bismuth (critique d’art, curatrice)
Catherine Bizern (productrice et programmatrice indépendante)
Stéphanie Blake (auteur de livres pour enfants)
Linda Blake Pibarot (traductrice)
Sonia Bogdanovsky (chef monteuse cinéma)
Christine Boisson (actrice)
Ariane Bouissou (journaliste)
Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne)
Sophie Cadalen (psychanalyste)
Farideh Cadot (galeriste)
Cristina Campodonico (responsable de l’action culturelle de la S.G.D. L.)
Nickie Caro (normalienne, agrégée de Lettres, ancien professeur de Khâgne)
Ingrid Caven (actrice et chanteuse)
Monique Chatenet (conservateur en chef du Patrimoine au Centre André Chastel)
Julie du Chemin (écrivain et sexologue)
Erika Maria Cool-Troch (manager Yak Immo)
Véronique Coquet-Caubère  (productrice)
Sabine Dauré (viticultrice)
Catherine Deneuve (actrice)
Frederique Dolphijn (cinéaste, metteur en scène et romancière)
Christine Domine (professeur)
Nathalie Dray (journaliste)
Corinne Ehrenberg (psychanalyste)
Méline Engerbeau (entrepreneuse)
Caroline Faillet (experte en stratégie digitale)
Nouhad Fathi (journaliste et blogueuse)
Marguerite Ferry (paysagiste)
Adeline Fleury (écrivain)
Catherine Francblin (critique et historienne d’art)
Gloria Friedmann (artiste plasticienne)
Sophie Gaillard (présentatrice du 6-7h sur Sud Radio)
Bernadette de Gasquet (médecin et auteur)
Véronique Gérard-Powell (spécialiste de l'Art européen XVe-XVIIIe siècles, Centre André Chastel)
Christine Goémé (femme de radio)
Reine Grave (vidéaste)
Aliette Griz (écrivain et membre du Réseau Kalame)
Cécile Guilbert (écrivain)
Clarisse Hahn (réalisatrice, vidéaste et photographe)
Anne Hautecoeur (éditrice)
Marie Herbreteau (graphiste)
Brigitte Jaques-Wajeman (metteur en scène)
Claudine Junien (généticienne, membre de l’Académie de Médecine)
Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio)
Rachel Laurent (artiste)
Sylvie Le Bihan (écrivain)
Anne-Marie Lesage (retraitée)
Myriam Le Strat (dentiste)
Martine Lerude (psychiatre, psychanalyste)
Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur)
Jacqueline Lichtenstein (philosophe)
Christine Lombard (créatrice de mode)
Joëlle Losfeld (éditrice)
Vanessa Luciano (chroniqueuse radio, sexothérapeute)
Mademoiselle A (chanteuse, comédienne et modèle)
Valérie Maës (actrice et vidéaste)
Abeline Majorel (responsable pédagogique et business developer)
Claire Margat (critique d’art, traductrice)
Isabelle Marlier (anthropologue et écrivain)
Isabelle Martin (enseignante)
Christelle Mata (attachée de presse)
Sophie de Menthon (présidente du Mouvement ETHIC et membre du CESE)
Karine Miermont (écrivain)
Anne Morelli (professeure à l'Université libre de Bruxelles)
Anne-Elisabeth Moutet (journaliste)
Latifa Najar (retraitée)
Natacha Nikouline (photographe)
Karine Papillaud (journaliste littéraire)
Julia Palombe (chanteuse, auteur)
Nelly Perotin (retraitée)
Camille Pier (auteure, compositeure et interprète)
Sylvie Pierson (secrétaire)
Francesca Piolot (productrice radio)
Barbara Polla (médecin, écrivain, commissaire d’exposition)
Joana Preiss (actrice, réalisatrice)
Isabelle Prim (réalisatrice et comédienne)
Nicole Priollaud (chargée de la communication de l’Académie nationale de Pharmacie)
Anne Rudisuhli (psychopraticienne)
Nora Sahara (journaliste et infirmière)
Sylviane Sainclair (retraitée)
Marie Sellier, (auteure, Présidente de la S.G.D.L. - Société des Gens de Lettres)
Joëlle Smets (journaliste et sexologue)
Hélène Soulodre (documentaliste)
Brigitte Sy (réalisatrice et actrice)
Catherine Thieron (auteure et vocaliste)
Catherine Titeux (architecte, Bruxelles)
Trinidad (humoriste, imitatrice, chanteuse)
Gabriela Trujilo (historienne du cinéma et critique)
Christine Van Acker (auteur)
Roxane Varone (chirurgienne)
Alexandra Varrin (écrivain)
Hélène Vecchiali (psychanalyste et coach)
Martine Vercruysse (animatrice)
Sonia Verstappen (travailleuse du sexe et anthropologue)
Caroline Vié (journaliste et romancière)
Bérengère Viennot (traductrice et chroniqueuse)
Evelyne Vitkine (consultante en marketing)


"Les porcs et leurs allié.e.s ont raison de s’inquiéter"
Cette tribune a fait réagir la militante féministe Caroline De Haas qui en a écrit une à son tour, cosignée par une trentaine de militantes et militants féministes, pour dénoncer ce qu’elle considère comme un "#Metoo, c’était bien, mais…".
A chaque fois que les droits des femmes progressent, que les consciences s'éveillent, les résistances apparaissent. En général, elles prennent la forme d’un "c’est vrai, certes, mais…".  Ce 9 janvier, nous avons eu droit à un "#Metoo, c’était bien, mais…". Pas vraiment de nouveauté dans les arguments employés. On retrouve ces derniers dans le texte publié dans Le Monde comme au boulot autour de la machine à café ou dans les repas de famille. Cette tribune, c’est un peu le collègue gênant ou l’oncle fatigant qui ne comprend pas ce qui est en train de se passer.
"On risquerait d’aller trop loin." Dès que l’égalité avance, même d’un demi-millimètre, de bonnes âmes nous alertent immédiatement sur le fait qu’on risquerait de tomber dans l’excès. L’excès, nous sommes en plein dedans. C’est celui du monde dans lequel nous vivons. En France, chaque jour, des centaines de milliers de femmes sont victimes de harcèlement. Des dizaines de milliers d’agressions sexuelles. Et des centaines de viols. Chaque jour. La caricature, elle est là.
"On ne peut plus rien dire." Comme si le fait que notre société tolère – un peu – moins qu’avant les propos sexistes, comme les propos racistes ou homophobes, était un problème. "Mince, c’était franchement mieux quand on pouvait traiter les femmes de salopes tranquilles, hein ?" Non. C’était moins bien. Le langage a une influence sur les comportements humains : accepter des insultes envers les femmes, c’est de fait autoriser les violences. La maîtrise de notre langage est le signe que notre société progresse.
"C’est du puritanisme." Faire passer les féministes pour des coincées, voire des mal-baisées : l’originalité des signataires de la tribune est... déconcertante. Les violences pèsent sur les femmes. Toutes. Elles pèsent sur nos esprits, nos corps, nos plaisirs et nos sexualités. Comment imaginer un seul instant une société libérée, dans laquelle les femmes disposent librement et pleinement de leur corps et de leur sexualité lorsque plus d’une sur deux déclare avoir déjà subi des violences sexuelles ?

"On ne peut plus draguer." Les signataires de la tribune mélangent délibérément un rapport de séduction, basé sur le respect et le plaisir, avec une violence. Tout mélanger, c’est bien pratique. Cela permet de tout mettre dans le même sac. Au fond, si le harcèlement ou l’agression sont de "la drague lourde", c’est que ce n’est pas si grave. Les signataires se trompent. Ce n’est pas une différence de degré entre la drague et le harcèlement mais une différence de nature. Les violences ne sont pas de la "séduction augmentée". D’un côté, on considère l’autre comme son égal.e, en respectant ses désirs, quels qu’ils soient. De l’autre, comme un objet à disposition, sans faire aucun cas de ses propres désirs ou de son consentement.
"C’est de la responsabilité des femmes." Les signataires de la tribune parlent de l’éducation à donner aux petites filles pour qu’elles ne se laissent pas intimider. Les femmes sont donc désignées comme responsables de ne pas être agressées. Quand est-ce qu’on posera la question de la responsabilité des hommes de ne pas violer ou agresser ? Quid de l’éducation des garçons ?
Les femmes sont des êtres humains. Comme les autres. Nous avons droit au respect. Nous avons le droit fondamental de ne pas être insultées, sifflées, agressées, violées. Nous avons le droit fondamental de vivre nos vies en sécurité. En France, aux Etats-Unis, au Sénégal, en Thaïlande ou au Brésil : ce n’est aujourd’hui pas le cas. Nulle part.

Les signataires de la tribune du Monde sont pour la plupart des récidivistes en matière de défense de pédocriminels ou d’apologie du viol. Elles utilisent une nouvelle fois leur visibilité médiatique pour banaliser les violences sexuelles. Elles méprisent de fait les millions de femmes qui subissent ou ont subi ces violences.Caroline De Haasà franceinfo
Beaucoup d’entre elles sont souvent promptes à dénoncer le sexisme quand il émane des hommes des quartiers populaires. Mais la main au cul, quand elle est exercée par des hommes de leur milieu, relève selon elles du "droit d’importuner". Cette drôle d’ambivalence permettra d’apprécier leur attachement au féminisme dont elles se réclament.
Avec ce texte, elles essayent de refermer la chape de plomb que nous avons commencé à soulever. Elles n’y arriveront pas. Nous sommes des victimes de violences. Nous n’avons pas honte. Nous sommes debout. Fortes. Enthousiastes. Déterminées. Nous allons en finir avec les violences sexistes et sexuelles.
Les porcs et leurs allié.e.s s’inquiètent ? C’est normal. Leur vieux monde est en train de disparaître. Très lentement – trop lentement – mais inexorablement. Quelques réminiscences poussiéreuses n’y changeront rien, même publiées dans Le Monde.

Ont signé cette tribune : Adama Bah, militante afroféministe et antiraciste, Marie-Noëlle Bas, présidente des Chiennes de garde, Lauren Bastide, journaliste, Fatima Benomar, co-porte-parole des Effronté.es, Anaïs Bourdet, fondatrice de Paye ta Shnek, militante féministe, Sophie Busson, militante féministe, Marie Cervetti, directrice du FIT et militante féministe, Pauline Chabbert, militante féministe, Madeline Da Silva, militante féministe, Caroline De Haas, militante féministe, Basma Fadhloun, militante féministe, Giulia Foïs, journaliste, Clara Gonzales, militante féministe, Leila H., de Check tes privilèges, Clémence Helfter, militante féministe et syndicale, Carole Henrion, militante féministe, Anne-Charlotte Jelty, militante féministe, Andréa Lecat, militante féministe, Claire Ludwig, chargée de communication et militante féministe, Maeril, illustratrice et militante féministe
Chloé Marty, assistante sociale et féministe, Angela Muller, militante féministe, Selma Muzet Herrström, militante féministe, Michel Paques, militant féministe, Ndella Paye, militante afroféministe et antiraciste, Chloé Ponce-Voiron, militante féministe, metteuse en scène, réalisatrice et et comédienne, Claire Poursin, coprésidente des Effronté.es, Sophie Rambert, militante féministe, Noémie Renard, animatrice du site Antisexisme.net et militante féministe, Rose de Saint-Jean, militante féministe, Laure Salmona, cofondatrice du collectif Féministes contre le cyberharcèlement et militante féministe, Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie et militante féministe, Nicole Stefan, militante féministe, Mélanie Suhas, militante féministe, Monique Taureau, militante féministe, Clémentine Vagne, militante féministe, l’association En Avant Toute(s), l’association Stop harcèlement de rue.

No hay comentarios:

Publicar un comentario